PROJET DE CREATION D’UN CENTRE D’ENFOUISSEMENT TECHNIQUE DE 2ème CLASSE à DOMPAIRE

 

REUNION D’INFORMATION

 

(Vendredi 26 novembre 1999)

 

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bonsoir et merci d’être venus si nombreux ce soir malgré le froid.

Comme vous le savez tous maintenant, une entreprise privée souhaiterait implanter un Centre d’Enfouissement Technique (CET) de 2ème  Classe à Dompaire.

 

Nous tenons à dire d’entrée que notre action n’est ni politique, ni dirigée contre qui que ce soit. Elle se veut citoyenne et responsable devant les enjeux, car ce qui nous importe avant tout, c’est d’être informés et de vous informer, avant que ne soient prises des décisions qui seront graves et irréversibles !

 

Vous êtes conviés ce soir, pour recevoir des informations sur ce projet de CET et d’autre part, pour étudier la création d’une association de défense et de sauvegarde de Dompaire et de ses environs. Je tiens à vous signaler que je ne suis pas technicien de l’élimination des déchets, et encore moins ingénieur de l’environnement.

 

Dans un premier temps, il faut rapidement faire l’historique de ce qui nous a conduit ici ce soir : En 1996, M.Valentin propriétaire d’un bois de 15 ha dans les Grands Bois (plus précisément pour ceux qui connaissent « le bois du houx ») propose au conseil municipal un projet de création d’un centre de stockage sur sa propriété. Le Conseil Municipal de Dompaire refuse par délibération, à l’unanimité ce projet.....

 

Plus rien....

 

Mi-mars 1999,un habitant nous informait de son étonnement de voir des fouilles importantes dans les grands bois. Sur le moment, nous n’avons pas vraiment réagi, surtout que renseignements pris, il ne s’agissait que de petites études dans la forêt...

 

Mi-avril un autre habitant nous alertait de nouveau sur les fouilles des grands bois. Cette fois, intrigués, nous nous faisons conduire sur le site et, là, constatations : déboisement, 3 rectangles, d’environ 100 m2 chacun, de terre retournée, des cheminées piézo émergeant de ces surfaces retournées !!! Je vous assure, le spectacle avait de quoi surprendre !!!

 

Le lendemain, nous téléphonons à la Préfecture, à la DDAF, etc.. Personne n’est au courant. L’après-midi, appareil à photos en bandoulière, nous arrivons sur le site, et là surprise debout, plantés là sur le site, une quinzaine d’agents de l’ONF (mais pas du département :immatriculation des voitures 57, 55, 67) et de la DDAF. Nous leur demandons ce que sont ces fouilles ; la question apparemment gêne... On nous répond innocemment: Quelles fouilles ? et de répondre, mais celles sur lesquelles vous êtes ! et ces cheminées, à quoi servent-elles? continue t-on, cherchant l’information. « Quelles cheminées » s’entend t-on répondre alors qu’une d’entre elle se trouve à 5 mètres d’eux ! on nous prenait pour de véritables imbéciles.

 

Là on s’est dit que ça n’était pas normal et nous avons décidé d’enquêter nous mêmes.

 

Début mai, nous apprenons que la Sté VALEST filiale d’ONYX (CGE) vient de racheter à Valentin les 15ha du Bois du Houx... Rapprochement avec 1996... nous venions de comprendre. Forts de nos certitudes et des éléments récoltés nous reprenons contact avec tous :administrations diverses (Préfecture, DAFF, DRIRE, élus, la Sté Valest elle-même): partout, le mur... il n’y a RIEN, RIEN, RIEN. Pas naïfs, mais totalement incultes en la matière, nous avons commencé à potasser toute la documentation que nous avons pu trouver (ADEME, AREL) sur les CET.

 

Période de vacances, silence total... Plus rien jusqu’en novembre, où chaque conseiller municipal de Dompaire et de Madonne et Lamerey, les Maires de tout le Canton et les membres de l’Association de Développement Local furent invités, par courrier, à visiter le 1er décembre prochain un CET de classe II à Aboncourt ...

 

Nos craintes étaient donc bien justifiées, et nous estimions que vous deviez être informés de cette affaire vous concernant directement.

 

Une décharge, ou CET,c’est QUOI ??

 

Une décharge est un centre de dépôt de déchet solide ou pâteux. Une « décharge contrôlée » ou « centre de stockage » ou « centre d’enfouissement technique » est une installation classée au titre de la protection de l’environnement (extrait du guide pratique sur les déchets à l’usage des élus locaux de lorraine - septembre 1998 réalisation :Agence Régionale de l’Environnement en Lorraine)

 

II existe actuellement trois types de décharges qui accueillent trois catégories différentes de déchets :

 

CET de classe 1 : Pour déchets dangereux, toxiques (déchets industriels spéciaux traités et stabilisés, les cendres volantes des usines d’incinération, etc..).

 

CET de classe 2 : Pour déchets ménagers et assimilés (ordures ménagères, encombrants, déchets verts, déchets industriels banals, etc..)

 

CET de classe 3 : Pour les déchets inertes (déchets, déblais, gravats, etc...) issus d’entreprises du bâtiment et des travaux publics et de travaux de bricolage de particuliers.

 

Selon nos informations, c’est bien un CET de classe 2 dont il s’agit à Dompaire. Et déjà, deux questions se posent !

 

 

Un CET, comment ça marche ?

 

 

Pour information, le centre de Ménarmont fonctionne sans interruption de 6 heures du matin à 17 heures le soir !!

 

Plusieurs contraintes sont à prendre en compte :

 

 

(Je cite toujours le guide pratique à l’usage des élus de l’AREL.)

 

Quels sont les risques économiques et environnementaux d’un tel projet pour Dompaire et ses environs ?

 

Les atouts majeurs du Canton de Dompaire, très défavorisé par ailleurs, qui sont la verdure, la tranquillité, l’air pur, la production de viande et autres produits du terroir de qualité, tant vantés lors des comices agricoles, sont très gravement menacés à court terme.

 

ü       Comment les éleveurs auront-ils le label qualité du centre plaine à côté de la poubelle des Vosges ?

ü       Les céréales et autres produits de la terre en provenance du canton auront-elles encore la cote auprès des coopératives ou centrales d’achats ?

ü       Quel est l’avenir de toute la filière agroalimentaire dans le Canton ?

ü       Qui prendra le risque d’ouvrir une ferme auberge ou un gîte dans les environs ?

ü       Une grande partie des propriétés de Dompaire et des communes limitrophes (Racécourt, Maroncourt, Hagécourt, Begnécourt, Les Ableuvenettes, Madonne et Lamerey...) perdront entre 30 et 60% de leur valeur. Une maison aujourd’hui vendue 500 000 F pourrait n’être revendue qu’entre 200 000 F et 350 000 F demain !!!

ü       Une capacité (estimée) de 140 000 tonnes par an jetterait une trentaine de camions chargés de déchets par jour ouvrable sur nos routes départementales et communales. Et la sécurité routière, la tranquillité de nos enfants, qui y pense ???

ü       Qui n’a pas un membre de sa famille qui utilise la route pour se rendre à l’école, au collège, au travail ou même pour se promener ?

ü       Il est évident, en plus, que ces camions chargés de déchets potentiellement dangereux ou très polluants (lixiviats en cas de traitement extérieur) pollueront par leur bruit et leur fumée d’échappement.

ü       Sur le plan des pollutions les risques sont immenses et incalculables et ne seront vraiment vérifiables qu’à court et à très long termes :

o        Pollutions des sols et des nappes phréatiques :infiltrations toujours possibles des lixiviats par grosses pluies d’orage et eaux de ruissellement, présence de nombreux métaux lourds (plomb, mercure...)

o        Pollutions de l’air : là encore, transport des déchets et activité même du site, poussières pouvant être chargées elles aussi de métaux lourds, de dioxine ou autres...pouvant s’envoler bien au-delà du site même.

o        Pollutions sonores : transport des déchets, compactage ou broyage des déchets, torchère brûlants les bio gaz...

o        Pollutions olfactives :odeurs nauséabondes des lixiviats (les jus des déchets) et également des torchères...

ü       Quel sera l’avenir de la chasse dans l’ensemble même de ces bois ?

ü       Qui ira à la chasse autour de la poubelle ? D’ailleurs, restera t-il du gibier dans ce secteur ? A part les rats et les milans, quels sont les animaux qui s’habitueront aux différentes nuisances (bruits, camions, odeurs, pollution ..).

ü       Les chasseurs auront-ils seulement encore le droit d’exercer leur passion; de toute façon, ils n’en auront plus l’envie...

ü       Quel sera l’avenir même des Grands Bois de Dompaire et des bois voisins ?

ü       Qui ira encore y prendre un bol d’air pur, y ramasser des champignon -ou y cueillir du muguet ?

ü       Quel est l’avenir de la faune et de la flore dans ces bois ? Il faut quand même le savoir, les oiseaux sont attirés par les déchets organiques, mais voilà, à part quelques oiseaux (principalement les milans dans notre région), ils en meurent !!!

ü       Bonjour l’écosystème...

ü       En cas d’incendie sur le site (ça existe ! un CET a subi ce sinistre en Moselle) ou d’accident de camions transportant des déchets, qui en payera les conséquences ?

ü       Les géomembranes résisteront-elles ?

ü       Qui seront les pompiers qui interviendront sur le site ?

ü       Avec quel équipement ?

ü       Quels moyens ?

ü       Quelles formations ?

ü       Qui paiera la facture finale ?

ü       Pouvons-nous accepter que nos Sapeurs-Pompiers bénévoles multiplient des risques aussi graves qu’inconnus pour leur santé lors d’interventions de ce type ???

 

Vous le voyez, les risques sont importants pour l’image de Dompaire et des communes proches, pour l’emploi dans la filière agricole et touristique, pour le commerce, pour l’immobilier, pour la chasse, pour la faune, la flore des Grands Bois, pour notre santé et celle de nos enfants et petits enfants, pour la qualité de notre alimentation déjà bien malmenée, pour la qualité des cours d’eau et des nappes phréatiques et pour les générations futures...

 

J’en oublie certainement....Quelles sont les garanties ? Il faut le savoir, quoique l’on puisse en dire, le risque zéro n’existe nulle part. Toutes les installations de ce type ont fait et feront l’objet un jour d’une ou plusieurs petites ou grandes catastrophes. La multinationale qui veut exploiter ce site bénéficie de tous les moyens et de beaucoup d’appuis pour mener à bien son projet. Mais pour les Maires, les Conseillers Municipaux et pour tous les citoyens, quels seront les moyens de contrôle ?

 

Il faut le savoir, il y a en France 500 000 sites classés et 800 fonctionnaires pour les surveiller, soit 625 installations par Inspecteur des installations classées !!! et de plus, les contrôles ne sont pas inopinés, loin de là ! les exploitants sont systématiquement prévenus à l’avance !!!

 

ü       Quelles seront les garanties, quelle sera la fiabilité (du gardien par exemple...) ?

ü       Donc, comment, nous, habitants du canton seront nous informés ?

ü       Que pourrons-nous contrôler ?

ü       Aurons-nous les moyens de pression nécessaires pour obtenir les garanties indispensables en cas d’aboutissement du projet ?

ü       Comment et qui contrôlera les quantités déposées ?

ü       Et la nature de ce qui est déposé ? Rappelez-vous, il n’y a pas si longtemps, un camion de matière irradié enfoui dans un CET en Meuse après un accident de la route !!!

ü       Comment être sûrs qu’aucun déchet d’hôpitaux de départements voisins ou de l’étranger, d’amiante des différents chantiers de désamiantage, de fûts de dioxine ou autres solvants...

ü       Bref, quelles garanties aurons-nous qu’aucun déchet dangereux ou même très dangereux n’atterrissent dans ce centre qui ne sera pas adapté pour les recevoir ?

ü       Comment et qui contrôlera les accès et les voies de communication : route, chemin, pollution sonore, ramassages scolaires...

ü       Comment et qui contrôlera les installations d’enfouissement, l’étanchéité des alvéoles...?

ü       Comment et qui pourra contrôler qu’aucun transporteur ne respecte la réglementation et toutes les précautions pour le transport de matières potentiellement dangereuses (exemples : transports non bâchés, fuites dans les bennes, temps de conduite des chauffeurs, état des camions ?)

ü       Comment seront traités les lixiviats et les bio gaz ?

ü       Qui contrôlera leur traitement ?

ü       Quel seront les moyens de défense en cas de problèmes ?

ü       Des expériences dans d’autres régions montrent le peu d’appui en cas de litige de la part des villes utilisatrices, de l’état, des syndicats ou autres communautés de communes... En cas de problèmes, c’est la commune se retrouvera bien seule pour faire face à une multinationale...

ü       Comment sera vérifiée la fiabilité de l’installation et par qui ?

 

Les méthodes des grandes entreprises

 

Les industriels du traitement ou de l’élimination (quel joli mot “élimination “alors qu’on ne fait que les enfouir au milieu d’un bois !) des déchets procèdent toujours de la même façon pour se rendre indispensables et incontournables.

En l’occurrence, c’est en mai 1996 qu’un terrain “propice “ est trouvé et proposé à droite et à gauche, alors même que le plan départemental ne sera arrêté que 6 mois plus tard, le 16 novembre 1996 !!! Terrain propice ! En fait, un terrain qui rentre dans les véritables critères de choix des sites utilisés par les industriels, à savoir :

 

ü       Communes rurales, peu peuplées (faible résistance de la population face au projet)

ü       Commune géographiquement excentrée (faible mobilisation du reste du département)

ü       Commune en déclin ou en difficultés financières, élus attendant les subsides de l’exploitant et espérant re-dynamiser l’économie locale grâce à cette implantation.

ü       Propriétaires de terrains intéressés par une vente ou une location juteuse...

 

Alors que la législation alliée au bon sens voudrait que le choix d’un site d’enfouissement des déchets se base sur les critères suivants :

 

q       Critère géologique : terrains ayant une imperméabilité parfaite.

q       Critère hydrogéologique : absence de nappes souterraines et superficielles.

q       Critère hydrologique : hors des zones inondables, absence de cours d’eau.

 

Nous ne pouvons pas nous exprimer sur ces trois premiers critères car le dossier n’est pas déposé en DRIRE, ni en Préfecture et donc, nous ne connaissons pas le résultat des études qui ont été effectuées par le propriétaire de ce terrain.

 

Cependant, il nous semble nécessaire que des études géologiques, hydrogéologiques et hydrologiques poussées soient effectuées sur de nombreux secteurs géographiques afin de déterminer le meilleur emplacement possible (ou le moins pire !)

 

D’autres critères nous semblent également primordiaux :

 

 

Car on connaît les méthodes utilisées par les industriels pour rentabiliser au maximum leurs investissements : Avant la première demande pour l’ouverture d’un CET de 15 ha, ils cherchent déjà à racheter du terrain autour, pour plus tard... « Et, une fois le doigt mis dans l’engrenage, c’est foutu, on y laisse le bras... » dixit....

 

Après avoir eu une autorisation pour 15 hectares, ils préparent la nouvelle demande 15 hectares supplémentaires (comme à Ménarmont), ils envisagent et installent un centre de compostage (encore comme à Ménarmont), et après, ils demandent et obtiennent la création d’une plate forme de tri et de recyclage...

 

Il faut savoir, qu’une fois l’implantation d’un CET de 15 ha décidé, le reste, en général, suit, et qu’aucun retour en arrière n’est possible...

 

 

La transparence et la concertation :

 

On l’a vu depuis le début -1996 - la transparence et la concertation ne sont pas le fort des industriels...

 

Cependant, sur tous les projets qui touchent à l’urbanisme, à l’aménagement du territoire, à l’équipement des collectivités, à la préservation de l’environnement, la concertation est devenue nécessaire. Le besoin de concertation est un phénomène de société.

 

« La concertation constitue un enrichissement de la démocratie représentative par une démocratie plus participative et induit un changement des mentalités et des comportements. Ce changement de comportement découle également d’une prise de conscience des pouvoirs publics et des maîtres d’ ouvrage ». Préambule de la Charte de la Concertation -Ministère de l’Environnement.

 

On peut lire dans l’article 1 de celle charte :

 

Art.l :la concertation commence à l’amont du projet :la démarche de concertation doit commencer lorsqu’un projet est envisagé, sans qu’une décision formalisée ne soit nécessaire...

 

De qui se moque l’industriel ?

 

La concertation en amont du projet pour lui, c’est informer les élus (et uniquement eux) qu’il procède actuellement à la réalisation d’études préalables en vue de déterminer la faisabilité de la création d’un CET (lettre du 8/11/1999), alors que toutes les personnes qui se sont rendues sur les lieux dès mars 1999 ont vu des cheminées piézométriques, des carrés de terre retournée, des traces de bulldozers...

 

Dans cette même lettre, il nous parle de son souci d’information très en amont et de transparence pour nous inviter à une journée d’info.

 

Mais à aucun moment, il ne parle d’une route qu’il serait près à créer, ni des terrains aux alentours qui ont l’air de l’intéresser fortement...

 

Nous ne manquerons pas de lui poser des questions lors de cette journée. Au nom de la commune de Madonne et Lamerey et avec l’accord de M. le Maire de Dompaire, nous avons demandé à rencontrer lors de cette visite les responsables de l’association “ SOS Aboncourt “ afin d’entendre tous les avis. Pour l’instant, nous n’avons pas de réponse, mais, ne doutons pas de l’esprit de transparence de cette entreprise...

 

Le rôle de chacun, élus, industriels.

 

C’est la commission départementale d’élimination des déchets ménagers et assimilés et la préfecture qui arrêtent le plan départemental.

 

En page 32 de ce plan, on peut lire :

 

« Le site de Ménarmont (dernière tranche) d’une capacité totale de 1 million de M3 devrait pouvoir durer jusqu’en 2003. Au delà, un nouveau site permettant l’accueil des déchets ultimes devra être trouvé dans les Vosges ou dans un département voisin » .

 

Mais on peut aussi lire (page 40):

 

« La coopération interdépartementale est envisageable si elle contribue à augmenter la valorisation. Ceci n’exclut cependant pas la recherche d’un site interdépartemental pour l’enfouissement des déchets ultimes après 2002, le cas échéant ».

 

Et pourquoi pas une poubelle interrégionale ou internationale pendant qu’on y est !!! Un opérateur représentant l’ensemble des différents acteurs concernés dans le département est nécessaire pour la mise en oeuvre du plan départemental. Il s’agit d’un syndicat mixte pour la gestion des déchets ménagers et assimilés.

 

Ce sera donc de sa responsabilité de choisir éventuellement entre différents industriels ou même de gérer lui-même ce futur ou de futurs CET.

 

Rappelons seulement les écrits de M.Gérard BRAUN à l’époque président de l’association des Maires des Vosges :

 

« Enfin, le CET de Ménarmont, seul site d’enfouissement, conduit à une concentration excessive des déchets avec les conséquences que l’on connaît ».

 

M.Gérard BRAUN est maintenant Président du SOVOTOM et nous ne pensons pas qu’ONYX Vallest pourra imposer son projet nuisible pour le développement durable de Dompaire et de ses environs aux responsables politiques du département, si les conseils municipaux des communes concernées sont contre, et surtout si les populations elles-mêmes sont très majoritairement opposées à cette poubelle en plein bois.

 

De même, il ne nous paraît pas pensable que la préfecture des Vosges autorise l’installation de ce site classé en connaissant les risques pour les habitants, le commerce, l’agriculture et l’élevage... bref pour l’avenir même de Dompaire et de ses environs.

 

François MARTIN Conseiller Municipal Madonne & Lamerey